Le point sur la protection sociale lors de l’expatriation

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L’expatriation concerne de plus en plus de français, étudiants ou professionnels, qui souhaitent changer de vie et saisir de nouvelles opportunités. Un vrai coup de pouce pour une carrière, qui ne doit cependant pas être mené à la légère : zoom aujourd’hui sur la protection sociale à l’étranger au travers des différents cas de figure que vous pourriez rencontrer.

Le salarié détaché

Un salarié détaché doit en avoir fait la demande à son employeur lorsque ce dernier décide de l’envoyer dans un autre pays : il est ainsi nécessaire que le siège social de l’entreprise se trouve en France.

Dans ce cadre spécifique, le salarié cotise de la même façon qu’un salarié travaillant sur le territoire français et bénéfice donc des mêmes taux de remboursement. Attention cependant : il arrive très fréquemment que les remboursements ne soient pas à la hauteur des dépenses réelles et la souscription d’une mutuelle spécifique  est indispensable (vous devrez alors optez pour une assurance vous couvrant pour une longue durée, contrairement à l’assurance voyage qui a une durée limitée).

Notez que ce statut dure au maximum 3 ans, en fonction d’accords bilatéraux passés entre les différents pays d’accueil et la France.

Le point sur la protection sociale lors de l’expatriation

Le salarié expatrié

Concernant le salarié expatrié, il s’agit là de tous les autres salariés, soit envoyés par leur société mais ne souhaitant pas bénéficier du statut de détaché, soit travailleur indépendant ou encore ceux ayant trouvé un travail chez un employeur du pays d’installation.

L’expatrié abandonne donc  temporairement ses droits à la sécurité sociale et peut donc soit adhérer à la caisse des Français de l’Etranger, soit souscrire à un contrat d’assurance expatriés. L’assurance expatriation au 1er euro permet d’ailleurs d’être remboursé dès la première dépense.

Et les étudiants ?

Vous êtes étudiant et vous partez vivre plusieurs mois à l’étranger, dans le cadre d’un stage, d’un séjour au pair ou encore d’un Working Holiday ? Il vous faudra non seulement penser à mettre votre adaptateur électrique universel dans votre valise, mais aussi entreprendre différentes démarches pour être certain d’être couvert en cas de maladie.

Si vous partez faire vos études en Europe, vous devrez vous procurer votre carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Elle vous permettra d’être pris en charge selon la législation du pays, ou d’être éventuellement remboursé à votre retour en France.

Si vous faites vos études hors de l’Europe, la situation est un peu plus complexe.

Vous avez moins de 20 ans ? Vos frais seront remboursés par la Caisse d’Assurance Maladie de vos parents (sous certaines conditions, telle la préparation d’un diplôme officiel) mais vous devrez régler vos frais médicaux urgents sur place.

A partir de 20 ans, il vous faudra souscrire une assurance étudiant à l’étranger ou  vous inscrire à la Caisse des Français de l’Etranger  ou encore adhérer à la sécurité sociale de votre pays d’accueil.

Notez cependant que dans de nombreux pays, les frais médicaux coutent très cher et la souscription d’une assurance étudiant à l’étranger est obligatoire. En effet, le niveau de remboursements proposés par la Caisse française sera nécessairement en deçà des frais engagés. Un vrai problème, notamment dans le cadre d’un accident ou d’une opération.

Des informations complémentaires disponibles sur http://www.assur-travel.fr

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